PROGRAMME

31 MARS 2023 au CENTQUATRE-PARIS

DÉCLOISONNER LE SOIN ET L’ACCOMPAGNEMENT : UN MODÈLE D’AVENIR ?

Table-ronde Décloisonner le soin et l'accompagnement

31/03/2023 | 15h00 - 18h00 | Salle 400 - CENTQUATRE-PARIS

DÉCLOISONNER LE SOIN ET L’ACCOMPAGNEMENT : UN MODÈLE D’AVENIR ?

Informations

Une grande table-ronde ouverte à toutes les prises de paroles

En 2023, les Rencontres Solidaires proposent :
Une question stratégique pour les acteurs de la solidarité : Décloisonner le soin et l’accompagnement : un modèle d’avenir ?
Trois moments pour faire le tour de cet enjeu : Faut-il sortir des établissements pour mieux soigner et accompagner ? Des établissements au chacun chez soi, le décloisonnement  est-il une solution durable ? Décloisonner, oui, mais avec quels acteurs et nouvelles coopérations ?
Plus d’une quinzaine d’intervenants, experts, chercheurs, acteurs de terrain, porteurs de projets solidaires, seront réunis avec un public concerné pour réfléchir, ensemble, sur cette tendance nouvelle à ouvrir aussi bien les pratiques que les établissements. Des témoignages, des points de vue, des débats et des échanges ouverts avec le public...

15H - Moment 1 / FAUT-IL SORTIR DES ÉTABLISSEMENTS POUR MIEUX SOIGNER ET ACCOMPAGNER ?

Faut-il ouvrir à tout prix ? Est-ce bon pour tous les publics ? Quid des personnes les plus fragilisées, qui ont besoin de plus de prise en charge, de plus de protection ? S’il est essentiel de décloisonner le soin et l’accompagnement, les lieux doivent-ils aller vers l’extérieur, via des équipes ou des tiers-lieux mobiles par exemple, où est-ce à l’extérieur d’entrer dans ces mêmes établissements ?

Des EHPAD aux soins hospitaliers, de la santé mentale aux jeunes en difficulté, ce premier moment part d’exemples concrets de décloisonnement, tous très différents, afin de poser de premières bases et d’envisager la diversité des réponses possibles…

16H - Moment 2 / DES ÉTABLISSEMENTS AU CHACUN CHEZ SOI, LE DÉCLOISONNEMENT EST-IL UNE SOLUTION DURABLE ?

Que signifie l’ouverture des établissements de santé et médico-sociaux, en considération de leurs missions ainsi que de leurs contraintes ? La plupart des prises en charge vont vers moins de présence en établissement et vers plus de domicile, que ce soit pour les jeunes de maisons d’enfants, les personnes âgées, les malades ou personnes en situation de handicap, etc. D’où des questions :
  • Sur le terrain, quelles sont les difficultés opérationnelles de l’ouverture ?
  • Est-ce souhaitable ou seulement possible d’ouvrir des tiers-lieux partout ?
  • Quel nouveau modèle économique pour les établissements face à cette nouvelle réalité de l’ouverture ou plus largement de modalités d’accueil et d’interventions plus flexibles et plus mobiles ?
  • La mise en réseau peut-elle être une réponse ?
La première réponse sera celle du terrain, via l’exemple du tiers-lieu mobile du pôle gérontologique de Nîmes de la Croix-Rouge française. Elle sera suivie d’un dialogue entre un expert des enjeux d’autonomie et de parcours de vie dans les établissements hospitaliers et le directeur général de la Fondation Cognacq-Jay, lui-même ancien directeur de l’Hôpital Cognacq-Jay. Le dernier éclairage, avant le débat entre intervenants, sera celui du responsable de l’appel à projets de la Banque des territoires « Tiers-lieux d’expérimentation, vers de nouvelles coopérations en santé ».

17H - Moment 3 / DÉCLOISONNER, OUI, MAIS AVEC QUELS ACTEURS ET QUELLES NOUVELLES COOPÉRATIONS ?

Le troisième moment de la grande table-ronde ouverte des Rencontres solidaires aborde les conditions de possibilité de l’ouverture, en particulier au niveau des compétences et métiers, mais aussi de la nécessité de passerelles, de coopérations entre organisations :
  • Avons-nous les moyens humains de ce décloisonnement, notamment humains ?
  • De quels nouveaux métiers aurons-nous besoin ?
  • Comment faire de la place aux multiples acteurs qui sont parties prenantes du parcours de soin ou d’accompagnement aujourd’hui (patients experts, aidants, bénévoles, mentors, professionnels, médiateurs, facilitateurs, etc.) ?
  • Comment et avec qui favoriser la coopération entre ces acteurs ?
La discussion autour de ces questions débutera là encore par une série d’exemples de terrain : d’un éducateur spécialisé travaillant en santé mentale ; d’une éducatrice spécialisée cherchant relier par exemple artistes et publics fragiles ; du directeur d’un Service polyvalent d’aide et de soins à domicile posant de nouveaux enjeux de compétence comme de coordination ; ou encore du responsable d’une « unité d’apprentissage en living lab » qui, de fait, donne à des habitants comme à des acteurs du soin et de l’accompagnement les moyens de projets d’ouverture. Une prise de recul critique sera proposée, enfin, par un sociologue, avant d’élargir le débat à toutes et tous.